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đŸŽ™ïžStĂ©rĂ©otypes femmes/hommes : c’est pas notre genre !

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24%. C’est la part de femmes parmi les ingĂ©nieurs selon l’Observatoire des femmes ingĂ©nieures. Descendons Ă  17% : c’est la part des femmes dans le secteur de la tech et du numĂ©rique selon l’étude GenderScan de 2022.

Aujourd’hui, c’est au micro de Valentin que Camille, directrice des richesses humaines chez elmy, aborde cette question de la reprĂ©sentativitĂ© des femmes dans les mĂ©tiers techniques et scientifiques, mais pas que ! Plus globalement, on parle de la place des femmes en entreprise et des stĂ©rĂ©otypes de genre dans le milieu du travail. Sans oublier, la fameuse confiance


Valentin – Pourquoi as-tu acceptĂ© notre invitation ?

Camille – J’ai acceptĂ© votre invitation parce que Ă  titre personnel les enjeux d’Ă©galitĂ© homme-femme au sens large sont des enjeux qui m’intĂ©ressent, et en tant que femme et en tant que DRH je trouve que c’est un sujet sur lequel il y a particuliĂšrement Ă  faire et Ă  dire. Notamment Ă  quel point le travail aujourd’hui est un facteur d’Ă©galitĂ© ou d’inĂ©galitĂ©. Je trouve qu’on a fait pas mal de chemin ces derniĂšres annĂ©es, mais qu’il y en a encore beaucoup Ă  faire, donc j’Ă©tais trĂšs contente de pouvoir tĂ©moigner un petit peu et Ă©changer Ă  ce sujet qui me semble trĂšs important.

V – Chez elmy, il y a beaucoup d’ingĂ©nieurs, de scientifiques. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale selon toi, pourquoi il y a encore si peu de femmes pour ses profils dans ces secteurs ?

C – Selon mon expĂ©rience, c’est avant tout un manque de reprĂ©sentation, de porte-parole. J’ai
l’impression que les femmes scientifiques sont moins prĂ©sentes donc moins reprĂ©sentĂ©es, et au final, le principal problĂšme se situe en amont, c’est-Ă -dire dĂšs le choix des Ă©tudes, au moment oĂč l’on imagine un peu la carriĂšre qu’on va faire. Quand on arrive Ă  se projeter sur une femme ou un homme qui va embrasser tel ou tel type de carriĂšre, on va plus facilement s’orienter vers tel ou tel type d’Ă©tudes. J’ai lu une Ă©tude Ipsos de 2021 qui est paru sur le sujet, et qui montre qu’en fait les jeunes filles sont trĂšs rarement encouragĂ©es Ă  embrasser des carriĂšres scientifiques. La statistique c’Ă©tait que 61% des jeunes garçons sont encouragĂ©s par leur environnement familial Ă  s’orienter vers des mĂ©tiers scientifiques, alors que seulement 30% des jeunes femmes le sont.
Donc finalement, c’est par manque de capacitĂ© de modĂ©lisation, par manque de porte-parole, de modĂšles, et finalement c’est le vecteur de beaucoup de stĂ©rĂ©otypes. On va avoir des mĂ©tiers qu’on stĂ©rĂ©otype masculins et des mĂ©tiers qu’on stĂ©rĂ©otype fĂ©minins, et finalement le choix des Ă©tudes rĂ©vĂšle ça et fait que lorsqu’on arrive sur le monde du travail, il y a moins de femmes que d’hommes sur certains mĂ©tiers. Donc ça se retrouve statistiquement sur les mĂ©tiers de la tech, les mĂ©tiers de l’ingĂ©nierie, les mĂ©tiers scientifiques etc.

V – Donc finalement, selon toi au-delĂ  de ce problĂšme de demande, il y a un problĂšme au niveau de l’offre, oĂč il n’y a pas assez de profil dĂšs le dĂ©part sur le marchĂ©.

C – C’est un autre sujet sur d’autres mĂ©tiers. Aujourd’hui, sur des mĂ©tiers de direction par exemple, des postes de management ou de management supĂ©rieur, lĂ  on peut se poser la question de la discrimination des femmes par rapport notamment Ă  la question de la maternitĂ© et de la parentalitĂ©. Pour ce qui est des filiĂšres techniques et scientifiques, on a clairement un manque de candidature fĂ©minine sur ces postes lĂ , et mĂȘme si on a envie de favoriser des candidatures fĂ©minines, sur certains postes il n’y en a tout simplement pas.
Donc effectivement le problĂšme est en amont. C’est pour ça que ce qu’on essaie de faire chez elmy, c’est d’aller agir auprĂšs des jeunes femmes, des jeunes publics, des collĂ©giennes, des lycĂ©ennes, pour aller susciter auprĂšs d’elles de l’intĂ©rĂȘt vers ces mĂ©tiers, notamment en leurs faisant rencontrer les femmes scientifiques qui travaillent chez nous, en partageant leur parcours pour leur donner envie, leur montrer cette voie possible, puisque ni l’environnement familial ni la sociĂ©tĂ© ne leur montre suffisamment cette voie.

V – Comment ça se met en place justement, il y a une prise de contact auprĂšs de collĂšges, lycĂ©es ?

C – On a mis en place un partenariat avec l’association Elles bougent qui va nous servir justement d’intermĂ©diaire et qui organise des sĂ©ances de sensibilisation dans les collĂšges et dans les lycĂ©es pour faire rencontrer des jeunes femmes et des professionnels, pour tout simplement Ă©changer sur leur parcours, leur choix d’Ă©tudes et qu’elles racontent aussi comment est concrĂštement leur quotidien. Et ainsi essayer de susciter des vocations et des intĂ©rĂȘts.

V – Je suppose que tu es porte-parole sur cette question lĂ , est-ce que tu arrives justement Ă  trouver d’autres porte-paroles en interne chez elmy pour justement porter cet effort lĂ  auprĂšs des collĂšges et des lycĂ©es ?

C – Moi-mĂȘme je ne suis pas porte-parole car je n’ai pas un cursus scientifique, et pour ĂȘtre marraine dans l’association Elles bougent, il faut vraiment avoir un cursus scientifique et un mĂ©tier dit technique, donc moi je vais plutĂŽt faire le lien avec les profils techniques en interne, pour leur donner envie de dĂ©dier du temps Ă  cette exercice de sensibilisation. Sur la grosse dizaine de femmes ingĂ©nieures chez elmy, elles ont toutes Ă©tĂ© volontaires pour participer Ă  l’expĂ©rience donc globalement, je n’ai pas de mal Ă  les mobiliser parce qu’elles sont les premiĂšres Ă  savoir que quand on est une femme en Ă©cole d’ingĂ©nieur, quand on est une femme dans un environnement IT, on se sent parfois peut-ĂȘtre un peu seule


V – Est-ce que tu dirais qu’il y a un changement de mentalitĂ© ? Que ce type d’action a dĂ©jĂ  portĂ© ses fruits ?

C – C’est encore tĂŽt puisque ce sont des choix d’orientation qui se font des annĂ©es plus tard finalement, puisque nous on intervient vraiment auprĂšs de jeunes publics de collĂšge-lycĂ©e. Je sais que la tendance est Ă  la hausse mais ça reste reste je crois autour de 30% aujourd’hui de femmes en Ă©cole d’ingĂ©nieur, donc ce serait trop tĂŽt pour dire quel impact ça a eu de notre cĂŽtĂ©. AprĂšs je pense que, sur ne serait-ce que la visibilitĂ© de cette association et le fait que les entreprises soient nombreuses Ă  rejoindre cette association montrent quand mĂȘme l’intĂ©rĂȘt. Et avec de l’intĂ©rĂȘt, il devrait y avoir un changement, mais aujourd’hui je ne peux pas vraiment te dire et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale si cela a un impact.

V – Est ce que de maniĂšre gĂ©nĂ©rale tu ressens, tu constates, un changement des mentalitĂ©s sur la question globale de la reprĂ©sentativitĂ© des femmes ?

C – J’ai l’impression qu’aujourd’hui la question de la maternitĂ© par exemple, qui a pour longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme une des explications au manque de reprĂ©sentation des femmes dans certains mĂ©tiers ou dans certains niveaux de responsabilitĂ©, les choses Ă©voluent un petit peu dans le bon sens. Mais je pense qu’il y a encore beaucoup de chemin Ă  faire.

V – On va prendre un cas inverse amusant, celui des ressources humaines. Est-ce que justement tu saurais expliquer, Ă  l’inverse, pourquoi il y a autant de femmes dans les ressources humaines ?

C – Ca fait maintenant 15 ans que je travaille en RH, donc j’ai vu passer effectivement beaucoup d’Ă©quipes, quasiment 100% fĂ©minines, comme c’est le cas aujourd’hui chez elmy d’ailleurs, et je pense qu’Ă  l’inverse de ce que je te disais tout Ă  l’heure sur les stĂ©rĂ©otypes des mĂ©tiers scientifiques, il y a les mĂȘmes stĂ©rĂ©otypes sur les mĂ©tiers RH. On est sur des mĂ©tiers humains, de psychologie, de droit, d’administratif, avec des qualitĂ©s d’Ă©coute, d’empathie, d’organisation, et de la mĂȘme maniĂšre que certains mĂ©tiers vĂ©hiculent des stĂ©rĂ©otypes qui vont attirer des hommes, ces mĂ©tiers vĂ©hiculent des stĂ©rĂ©otypes qui vont attirer des femmes, donc en fait c’est le schĂ©ma inverse mais c’est la mĂȘme dynamique au final.

V – Est ce que se pose la question de la reprĂ©sentativitĂ© des hommes dans ce mĂ©tier ?

C – Tout Ă  fait ! Je n’ai pas encore moi-mĂȘme crĂ©Ă© le Elles bougent inversĂ© qui permettrait d’aller dire aux hommes de s’orienter vers ces mĂ©tiers, mais j’y ai dĂ©jĂ  pensĂ© blague Ă  part. En tant que femme, je sais pas si je serais la mieux placĂ©e, mais en trouvant des hommes qui ont fait ce choix de mĂ©tier et qui s’y trouvent Ă©panoui. A titre personnel, quand j’ai eu Ă  recruter pour mes Ă©quipes, j’ai toujours essayĂ© Ă  compĂ©tences Ă©gales de tendre vers la paritĂ©, ce qui est trĂšs difficile voire quasiment impossible, donc oui la question de la paritĂ© se pose parce que je pense que dans tous les cas l’Ă©quilibre est la meilleure chose qu’il puisse y avoir pour un collectif.

L'Ă©quilibre est la meilleure chose qu'il puisse y avoir pour un collectif.

Camille Darde,
directrice des Richesses Humaines chez elmy
V – A l’instar par exemple des chefs Ă©toilĂ©s qui reprĂ©sentent les hommes en majoritĂ© dans la haute gastronomie, alors qu’Ă©videmment traditionnellement et dans les clichĂ©s habituelles, on reprĂ©sente plus les femmes associĂ©es Ă  la cuisine, est-ce qu’il existe cette mĂȘme disparitĂ© lĂ , Ă  savoir malgrĂ© une reprĂ©sentativitĂ© plus forte des femmes dans les ressources humaines, est-ce qu’on constate plus de directeurs de ressources humaines ?

C – Oui, le ratio sur les hommes DRH et femmes DRH doit ĂȘtre un tout petit peu plus favorable aux femmes que sur des mĂ©tiers de directeur commerciale ou directrice commerciale par exemple. Par contre, effectivement, il est assez frĂ©quent, notamment dans des grands groupes, de voir des Ă©quipes RH qui sont trĂšs fĂ©minisĂ©es, et d’avoir un ou deux hommes qui seront plutĂŽt sur des fonctions de DRH et de management. Sur les diffĂ©rents profils que je peux suivre sur LinkedIn entre autres, c’est perceptible, on a des Ă©quipes de femmes mais par contre, on a des dirigeants qui sont hommes !

V- Chez elmy a Ă©tĂ© mis en place l’holacratie. Alors, dĂ©jĂ  est-ce que tu peux nous rappeler ce que c’est, et est-ce que tu ressens un bienfait de l’holacratie sur cette question de la reprĂ©sentativitĂ© des femmes ?

C- L’holacratie, c’est un modĂšle d’organisation oĂč le pouvoir n’est pas concentrĂ© entre les mains d’une personne ou d’un groupe de personnes, il va ĂȘtre redistribuĂ© et partagĂ©, donc les activitĂ©s sont dĂ©finies et distribuĂ©es en “rĂŽle” et chacun sur son “rĂŽle” va ĂȘtre autonome et dĂ©cisionnaire. Donc globalement, on a du management, mais on a supprimĂ© la notion de manager. Et oui, je vois clairement un lien avec les enjeux d’Ă©galitĂ© et de reprĂ©sentation des femmes parce que l’holacratie est un environnement qui est inclusif, plus qu’un modĂšle pyramidal. Parce qu’en fait l’holacratie va notamment prĂŽner le fait d’aller chercher l’avis de chacun avec des processus qui sont bien documentĂ©s. Pour le faire, on va aller demander le point de vue de chacun, on ne va pas attendre que celui qui parle le plus fort ou celui qui parle le plus longtemps est un poids prĂ©pondĂ©rant dans les dĂ©cisions, et finalement ça va ĂȘtre positif pour les femmes mais aussi pour les introverties en gĂ©nĂ©ral parce que le fait de devoir exprimer son point de vue y compris quand on ne le demande pas, va permettre aussi des bienfaits pour des hommes qui parfois n’ont pas les stĂ©rĂ©otypes qu’on prĂȘte aux hommes de parler fort, d’affirmer son point de vue, d’avoir beaucoup de confiance en soi, etc. Donc oui, je dirais que c’est un effet positif pour les questions de reprĂ©sentation des femmes et plus largement aussi pour les traits qu’on prĂȘte aux femmes et qui ne sont pas forcĂ©ment au quotidien qu’incarnĂ©s par les femmes.

V – Tu as vu cette diffĂ©rence en interne sur des profils qui n’Ă©taient pas forcĂ©ment autant Ă  l’aise avant pour prendre la parole dans des rĂ©unions par exemple ?

C – Oui. Cela demande aussi quand mĂȘme un travail sur soi, c’est Ă  dire que quelqu’un qui n’est pas habituĂ© Ă  donner son point de vue, il ne suffit pas de lui dire tu peux donner ton point de vue pour qu’il arrive Ă  le faire en Ă©tant pleinement en confort. Mais oui, Ă  force je pense d’instaurer un cadre oĂč on va te demander ton avis, tu prends de plus en plus plaisir Ă  le donner si tu sens que tu es Ă©coutĂ© et que tu as de l’impact. Tu vas aussi davantage t’autoriser Ă  dire quand tu n’es pas d’accord, Ă  exprimer une idĂ©e. Et puis c’est vrai que l’holacratie donne plus de place que les entreprises traditionnelles aux ressentis, aux Ă©motions donc typiquement en holacratie, on va avoir en dĂ©but de chaque rĂ©union un tour d’inclusion oĂč on a la place d’exprimer son Ă©tat d’esprit, son Ă©motion du moment : sa joie, sa peine, sa colĂšre, sa fatigue
 On travaille aussi avec des notions de feedback, on propose des formations Ă  la communication non-violente justement oĂč l’on invite chacun Ă  exprimer son point de vue, Ă  Ă©couter le point de vue de l’autre, donc oui je pense que tout ce cadre lĂ  fait que les personnes qui se censurent un peu en temps normal (et on peut imaginer que dans la majoritĂ© des cas, cela peut ĂȘtre des femmes) sont ici dans un environnement un peu plus safe, et elles sont plusieurs Ă  le dire.

V – Et dans l’autre sens, est-ce que tu dirais que l’holacratie permet parfois de mettre des barriĂšres Ă  des comportements masculins qui pourraient ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme toxiques ?

C – Je pense, en tout cas c’est le but. Est-ce que ça marche Ă  100% ? Probablement pas, ce n’est pas magique. Aussi, s’autoriser Ă  exprimer leurs fragilitĂ©s, leurs peines, enfin leurs Ă©motions, Ă  ne pas aussi ĂȘtre dans une injonction de force, d’impassibilitĂ©, donc oui je pense que ça agit aussi positivement sur les hommes. Ca chamboule, mais c’est pour le mieux, et au vu des diffĂ©rents indicateurs qu’on a sur la fidĂ©lisation des salariĂ©s etc., je pense qu’on arrive Ă  montrer que l’on est globalement homme et femme gagnants.

V – Par rapport au regard que tu avais quand tu Ă©tais petite sur le monde du travail, sur la reprĂ©sentativitĂ© des femmes et des hommes dans ce monde lĂ , qu’est ce que tu dirais Ă  la version “petite” de toi ?

C- Je crois que je dirais Ă  la version petite de moi d’avoir confiance, de pas avoir peur, de ne pas se soucier du fait que ce qu’on dit est lĂ©gitime ou pas, alors que beaucoup d’hommes ne s’en soucient pas. Donc finalement, prendre confiance dans le fait que l’on a toute lĂ©gitimitĂ© Ă  dire ce qu’on a envie de dire. J’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ© par un papa qui m’a beaucoup poussĂ© dans cette voie, qui a toujours prĂŽnait le fait que tout Ă©tait possible avec du travail et du courage, donc ça m’a aidĂ©. C’est vrai que j’aurais quand mĂȘme envie de redire Ă  la petite fille que j’Ă©tais de prendre confiance, et de ne pas avoir peur de dire ce qu’on pense, et de se sentir lĂ©gitime tout simplement.

La confiance en soi, c'est sĂ»rement le plus beau cadeau qu'on peut se faire pour rĂ©aliser ses rĂȘves, pour s'Ă©panouir au travail.

Camille Darde,
directrice des Richesses Humaines chez elmy
V – Est-ce que sur cette question de la reprĂ©sentativitĂ© des femmes, tu as un dernier message Ă  faire passer ?

C – Peut-ĂȘtre le mĂȘme en fait finalement. J’ai envie de dire aux femmes qui Ă©coutent que la confiance en soi, c’est sĂ»rement le plus beau cadeau qu’on peut se faire pour rĂ©aliser ses rĂȘves, pour s’Ă©panouir au travail, peu importe votre voie finalement, et j’ai le sentiment qu’aujourd’hui encore, il y a un Ă©cart lĂ  dessus, que les femmes ont moins confiance en elles que les hommes, en tout cas dans le monde du travail, et du coup je pense que c’est vraiment ça la clĂ©, d’arriver Ă  travailler sur la confiance en soi et que c’est en travaillant lĂ  dessus que l’on peut, peut-ĂȘtre, faire changer les choses et continuer le chemin qui a Ă©tĂ© amorcĂ© et encore une fois qui va dans le bon sens. Travailler sur la confiance en soi, c’est un travail de chaque instant !

V – Pour conclure, c’est quoi pour toi “ĂȘtre branchĂ©e” ?

C – Être branchĂ©e, pour moi c’est ĂȘtre connectĂ©e au monde d’aujourd’hui, aux enjeux nombreux qui sont ceux d’aujourd’hui, et ĂȘtre en mĂȘme temps connectĂ©e Ă  toutes les solutions qui existent. Je dirais qu’ĂȘtre branchĂ©e, c’est Ă  la fois avoir conscience du monde dans lequel on vit, qui encore une fois prĂ©sente de nombreux dĂ©fis, et en mĂȘme temps ĂȘtre connectĂ©e avec toutes les choses positives et toutes les solutions qui existent.

Branché ! Le podcast optimiste pour auditeurs et auditrices éclairés

Dans chaque Ă©pisode, nous branchons nos micros avec des personnalitĂ©s inspirantes et des experts de la transition Ă©nergĂ©tique, Ă©cologique et solidaire. Notre but : vous apporter un Ă©clairage sur le monde d’aujourd’hui et sur les idĂ©es lumineuses de demain.

Pour cette premiÚre série de 3 épisodes, nous avons décidé de mettre en lumiÚre des femmes inspirantes.
Et on est pas allĂ© bien loin pour les trouver, puisqu’elles font toutes parties d’elmy. Elles sont ingĂ©nieures, analystes, dĂ©veloppeuses et ont choisi des mĂ©tiers encore trop majoritairement dits “masculins”. Elles vous feront dĂ©couvrir leur parcours, leur Ă©nergie et pourquoi il ne faut pas avoir peur de se lancer dans les domaines scientifiques et technologiques.

Mise en lumiĂšre par
Émilie Riou
Brand manager

Sources

  • CrĂ©dits : BranchĂ© ! est un podcast produit par elmy. RĂ©alisation et mixage : Mathieu Bessot. Voix : OphĂ©lie Legros et Valentin Thiriet. RĂ©daction et communication : Valentin Thiriet, OphĂ©lie Legros, Emilie Riou.

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