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Délestage électrique, black-out… qu’est-ce qui nous attend cet hiver ?

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Soyons clair : pour l’instant, on ne sait pas ! Car cela dépend évidemment des conditions météorologiques. Une chose est sûr : l’hiver est bien là. Les journées sont plus courtes, il fait de plus en plus froid… Et comme chaque hiver, cela nous amène à consommer plus d’électricité pour nous éclairer, nous chauffer. Dans un contexte de crise énergétique, les pics de consommation font l’objet de toutes les attentions…

Un pic de consommation, c’est quoi ?

Nous partageons tous le même réseau électrique. À certains moments de la journée et selon les conditions, nous pouvons être amené à consommer plus que d’habitude. Par exemple, à 20h en plein hiver, nous allons, à peu près en même temps, faire à manger, éclairer nos logements, regarder une émission à la TV ou une série sur un écran… Et si les températures sont plus basses que la normale, monter le chauffage. Cela crée des pics (ou pointes) dans la courbe de consommation de l’électricité.

RTE (Réseau Transport Electricité), gestionnaire du réseau haute tension, est le garant de l’équilibre entre l’offre et la demande en électricité sur le réseau, mais aussi de sa sûreté et de sa qualité.
Il régule le réseau de sorte que la production nationale d’électricité soit supérieure à la consommation. Cela pour pallier les imprévus en cas de forte consommation et/ou de baisse de production. RTE prévoit chaque jour la consommation en France et ajuste ainsi la production pour maintenir cette différence et cet équilibre.
En cas de vague de froid notamment, les pics de consommation sont donc prévisibles grâce aux données météorologiques.

Que se passe-t-il en cas de pics de consommation ?

Si la production n’est pas suffisante pour couvrir nos besoins en électricité, alors nous risquons la coupure ! Mais rassurez-vous, le fameux black-out reste très rare. Et avant la coupure de courant généralisée, RTE peut activer d’autres leviers pour maîtriser le réseau.

Côté production, si la production d’électricité n’est pas suffisante, la France importe ses besoins.

Côté consommation, l’arrêt de certains sites industrielles énergivores peut être activé. RTE peut aussi procéder à une légère baisse de la tension sur le réseau de distribution. En dernier recours, des coupures d’électricité temporaires et localisées (les délestages) sont organisées sur le territoire.

En Conseil des ministres le 29 novembre, Élisabeth Borne a fait un point sur « la préparation aux risques d’approvisionnement électriques hivernaux », et a dessiné les premières lignes d’un plan national de délestage électrique.

Alors cet hiver, c’est quoi le problème ?

Une production française limitée, qui coûte chère !

La combinaison de différents facteurs créent des tensions sur l’approvisionnement en électricité.

La crise énergétique n’en finit pas. Le conflit russo-ukrainien impacte l’approvisionnement en gaz de l’Europe. Si des solutions alternatives ont été trouvées par les États européens pour remplir les réserves de gaz, les tensions géopolitiques pèsent sur le marché de l’énergie… et sur les prix.

70% de la production d’électricité en France provient du nucléaire. De fait, quand la production nucléaire va mal, le réseau va mal… Depuis le début de la crise sanitaire et suite au 1er confinement, le programme de maintenance des réacteurs nucléaires a été retardé. À cela s’ajoute de nombreux problèmes de corrosion. Aujourd’hui, la moitié du parc nucléaire est à l’arrêt.

La France est le seul pays Européen a ne pas avoir atteint ses objectifs fixés par l’Accord de Paris en matière d‘énergie renouvelable. Covid oblige, la construction de nouveaux actifs de production renouvelables, a aussi subi de nombreux retards, sans parler des retournements du gouvernement en matière de politique énergétique.

Le tout ne fait pas bon ménage pour le réseau électrique français !

Face à cette baisse des capacités de production électrique, la France doit importer de l’électricité via le réseau interconnecté européen. Et cette électricité (nous) coûte chère.

Un impact écologique

Lorsque la production nucléaire et renouvelable du pays n’est pas suffisante, comme c’est le cas actuellement, des moyens de production à combustibles fossiles sont alors sollicités, en France et dans les pays voisins, pour couvrir les besoins additionnels.
Et qui dit énergies fossiles, dit émissions de gaz à effet de serre…
Le 28 novembre dernier, la centrale à charbon de Saint-Avold a rouvert ses portes. Le prix à payer pour la sécurité de l’approvisionnement électrique : la pollution.

Pour passer l’hiver sans problème, on fait quoi ?

Agir à notre niveau, c’est possible ! En réduisant notre consommation en période de pointe, nous pouvons soulager le réseau électrique. Mais aussi (et surtout) limiter les émissions de CO₂ et participer ainsi à la lutte contre le changement climatique.

La sobriété énergétique : un enjeu majeur

Pour accompagner la transition énergétique, nous devons faire preuve de sobriété en matière de consommation d’énergie.
Diminuer nos consommations en adoptant des gestes simples accompagné d’une réflexion plus globale sur nos consommations est essentiel pour lutter contre le réchauffement climatique. Comme le souligne l’association négaWatt, l’enjeu est aussi à la rénovation énergétique des bâtiments. Une nécessité pour faire baisser drastiquement les consommations d’énergie.

Face à l’urgence, le gouvernement en appel à la sobriété et à la mobilisation générale. S’il est nécessaire de consommer moins, il faut aussi consommer mieux.

Chaque geste compte !

Pour éviter les pics de consommation, même les “petits” gestes compte. Voici une liste d’éco-gestes simple et rapide à mettre en place.

  • On éteint… les lumières ! Eclairer une pièce vide ne profite à personne…
  • On coupe… ses appareils ! Eteindre sa box Internet, son ordinateur, débrancher ses chargeurs et appareils non utilisés… et traquer les appareils en veille !
  • On se cocoone… dans un gros pull ou sous un plaid ! 19° dans une pièce de vie est une température agréable. Dormir à 17° c’est suffisant. Baisser la température lorsque l’on quitte son logement pendant la journée. En cas d’absence prolongée et lorsque on aère une pièce, on éteint le chauffage !

Les limitations du chauffage à 19 degrés sont les plus approuvées. Plus de 80 % des Français sont d'accord pour qu'une telle limite soit imposée dans les bâtiments publics (écoles, administrations...) et dans les entreprises privées. Ils sont 71 % à se déclarer prêts à l'appliquer chez eux.

Sondage OpinionWay-Square pour « Les Echos ».,
  • On couvre… ses casseroles ! Pour éviter la déperdition d’énergie et aller plus vite, on met un couvercle !
  • On découvre… ses radiateurs ! Pour optimiser leur fonctionnement et la propagation de chaleur, on libère l’espace.
  • On déconnecte… des écrans ! On limite sa consommation de vidéo en streaming et les échanges sans vidéo.
  • On procrastine… pour les machines ! Décaler l’utilisation de son lave-vaisselle ou de son lave-linge au heures creuses (15-18h) ou au lendemain. Plus globalement, diminuer l’usage des appareils les plus énergivores est une bonne option. On oublie le sèche-linge par exemple ! Et on pense, bien sûr, au mode Eco de vos appareils électroménagers, à faire tourner uniquement lorsqu’ils sont pleins !

Promis, les économies d’énergie, c’est facile !

elmy, pour vous servir !

Pour savoir quand auront lieu ces pics de consommation et tensions sur le réseau, nous avons mis en place LA notification pour adapter votre consommation. Une simple inscription (gratuite) suffit pour être alerté par email puis par SMS dès que la vigilance est de mise.
Pour vous inscrire, c’est par ici !

Crise énergétique ou pas, hiver ou pas, nous devons protéger nos ressources énergétiques. Les bonnes résolutions en matière d’économie d’énergie, c’est toute l’année !

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🐏 Bélier - La Lune fait barrage à vos projets. En revanche, Vénus apporte de l’eau à votre moulin.

🐂 Taureau - Vous êtes sur le point de péter les plombs. Contactez au plus vite un technicien Enedis.

👨🏻‍🤝‍👨🏽 Gémeaux - Le Soleil vous tourne le dos. Coup dur pour votre installation photovoltaïque.

🦀 Cancer - Rappelez-vous que l’énergie la moins chère, c’est celle qui coûte le moins d’argent. Consommez moins !

🦁 Lion - Vous subissez Mercure, qui n’arrête pas de grimper. Cela vous donne froid dans le dos.

👧 Vierge - Arrêtez de courir après des idées lumineuses, au risque d’attraper des ampoules.

Balance - Rechargez vos batteries. Privilégiez un week-end romantique ou une prise 220 volts.

🦂 Scorpion - Parce que vous devenez un piètre conducteur, le courant ne passe plus avec votre moitié.

🏹 Sagittaire - À force de jouer les électrons libres, vous risquez de passer pour un illuminé.

🐐 Capricorne - Grâce à un alignement de Neptune et Linky, vous débordez d’énergie !

🏺 Verseau - Vous subissez une coupure de courant à 12h34. C’est encore la faute du sèche-linge.

🐟 Poissons - Rien ne va plus côté couple : il y a de l’eau dans le gaz et de l’électricité dans l’air.