Connaissez-vous l’ombre climatique ?

Mise en lumière de l’ombre climatique

Inventée en 2021 par Emma Pattee, journaliste anglaise, la notion « d’ombre climatique » permet d’analyser les comportements individuels non-mesurés par l’empreinte carbone (et souvent non-mesurable). L’objectif : voir plus large, en prenant en compte aussi les actions ayant un impact écologique que l’on ne voit pas.

Là où l’empreinte carbone individuelle calculera l’impact de nos modes de vie (transport, logement, loisirs etc.), l’ombre climatique s’attarde sur la face cachée de notre façon de vivre : notre carrière professionnelle, notre engagement associatif ou notre activisme, nos choix de consommation mais aussi notre vote politique ou encore le discours ou la pensée écologique que nous tenons et qui guide notre façon de vivre. En somme, l’ombre climatique évalue de manière qualitative les conséquences de l’ensemble de nos choix. Elle permet une réflexion plus globale sur notre responsabilité face à l’urgence climatique.

Ces choix que l’on ne mesure pas…

L’ombre climatique distingue ainsi 3 critères :

– La consommation : il s’agit des choix de consommation que nous réalisons ainsi que notre mode de vie. Par exemple, comment consomme-t-on Internet et les réseaux sociaux ? Quel usage faisons nous de notre logement ?
– Les choix : ici, il s’agit de nos choix de vie. On retrouve notre emploi (la fonction comme l’entreprise), le nombre d’enfant ou d’animaux domestiques, la façon dont nous gérons notre argent… On ajoute aussi nos choix en matière d’énergie (on en parle un peu plus loin dans l’article).
– L’attention : l’objectif est d’évaluer (bien que ce critère soit le moins quantifiable) l’espace que nous consacrons à la crise climatique, la place que prennent les enjeux écologiques dans nos esprits, nos actes et notre discours quotidien.

Une dimension collective

L’ombre climatique prend également en compte l’influence généré par nos actions. Dit autrement, comment nos actions, en tant qu’individu ou groupe d’individu, influencent un autre groupe d’individu plus important (un auditoire, une entreprise, un établissement scolaire, une collectivité…). Et conduisent ainsi à des changements collectifs utiles à la transition écologique.
Ainsi, chaque effort individuel est valorisé par sa prise en compte à l’échelle collective.

Dans cette logique, on peut reprendre l’exemple porté par le collectif Pour un Réveil écologique : des activistes connus pour leur engagement écologique auraient un impact plus fort à promouvoir le changement au plus grand nombre, plutôt qu’à se concentrer en priorité à la réduction de leur empreinte carbone individuel.

En résumé

Pourquoi David ?

Ce type d’exemple est souvent repris pour concrétiser le concept de l’ombre climatique.
L’exemple ici, illustre que David, bien qu’il se rend à pied à son travail (et à donc un faible bilan carbone concernant ses transports), travaille dans une entreprise industrielle polluante et tient des propos climatosceptiques auprès de son entourage et sur les réseaux sociaux. À l’inverse, Pamela, bien que prenant l’avion plusieurs fois par an (ce qui ruine son empreinte carbone individuel), est climatologue. Elle tient des conférences à travers le monde pour alerter sur l’urgence climatique et sensibiliser les populations.

En d’autre terme, nous ne devons pas simplement prendre en considération notre empreinte carbone, mais bien l’ensemble de nos choix et de nos actes.
L’ombre climatique vient ainsi compléter l’empreinte carbone. Elle ne s’y substitue pas, comme l’explique très bien cet article de Bon Pote !

L’énergie, une composante de l’ombre climatique

Nos choix en matière d’énergie ne sont pas pris en compte dans notre bilan carbone individuel.
Réduire les énergies fossiles en soutenant les énergies renouvelables est pourtant un levier d’action majeur pour faire face au changement climatique.

Dans son dernier rapport de 2023, le GIEC précise que parmi les 5 premiers leviers permettant de réduire de moitié les émissions de CO2 d’ici 2030, 2 leviers relèvent du développement des énergies renouvelables : le solaire et l’éolien.

Faire le choix des énergies renouvelables

Choisir une offre d’électricité verte, c’est déjà un premier pas. C’est envoyer un signal au marché, en augmentant la part des énergies renouvelables dans le mix de consommation électrique français.

Mais il est possible d’aller plus loin ! En choisissant une offre d’électricité qui soutient vraiment les énergies renouvelables. Comment ? Par un approvisionnement intégrant l’énergie et les garanties d’origine d’une production d’électricité verte française. Et c’est aussi la traçabilité maximal pour le consommateur.

Aller encore plus loin ? C’est possible, en choisissant un fournisseur en phase avec vos valeurs et vos convictions, qui s’engage aussi dans le développement de nouveaux moyens de production d’énergies renouvelables, comme elmy !