20-10-2025
Energie : Ce qui change au 1er octobre 2025 pour les particuliers
Responsable Marque & Communication
Depuis le 1er octobre 2025, plusieurs mesures entrent en vigueur pour alléger la facture des ménages, accélérer la rénovation énergétique et soutenir la mobilité électrique. Voici l’essentiel, sans jargon, pour décider et passer à l’action.
TVA solaire à 5,5 % : le coup d’accélérateur à l’autoconsommation
Bonne nouvelle pour les projets en autoconsommation résidentielle : l’installation de panneaux photovoltaïques d’une puissance inférieure ou égale à 9 kWc bénéficie désormais d’un taux de TVA à 5,5 %. Jusqu’ici, le taux de TVA de 10% s’appliquait jusqu’à 3 kWc et 20 % au‑delà.
La mesure simplifie le paysage et réduit le coût d’entrée pour de nombreux foyers. Elle permet d’améliorer l’équation économique des petites installations, avec un retour sur investissement plus rapide.
Cette évolution découle de la loi de finances 2025, avec des critères précisés par un arrêté publié au Journal officiel du 9 septembre 2025.
Logement : des DPE plus encadrés pour des décisions mieux éclairées
Cap sur la fiabilité et la lutte contre la fraude !
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) pèse de plus en plus dans la valeur d’un bien. À compter du 1er octobre 2025, le dispositif se durcit pour protéger propriétaires et locataires :
- Un diagnostiqueur ne pourra plus dépasser 1 000 DPE sur 12 mois ;
- Le Cofrac renforcent les certifications et les contrôles ;
- Un QR code officiel est attribué à chaque professionnel pour sécuriser les résultats.
L’objectif de ce bouclier anti-fraude : fiabiliser la note énergétique, limiter les dérives et redonner confiance aux ménages dans leurs décisions de vente, d’achat ou de location.
MaPrimeRénov’ : le guichet rouvre, mais sous conditions
Fermé depuis fin juin, le guichet MaPrimeRénov’ dédié aux rénovations d’ampleur rouvre à partir du 30 septembre 2025, de manière progressive. D’abord pour les ménages très modestes, puis pour les ménages modestes selon la dynamique de dépôts.
Le guichet est plafonné à 13 000 nouveaux dossiers, et ce jusqu’au 31 décembre 2025.
De nouveaux paramètres de financement
- Le taux de subvention des travaux est désormais fixé à 45 % pour les ménages aux ressources intermédiaires et 10 % pour les ménages aux ressources supérieures, quel que soit le nombre de classes DPE gagnées ;
- Les plafonds de dépenses éligibles sont abaissés: 30 000 € si le projet permet un gain de deux classes, 40 000 € si le gain est de trois classes ou plus ;
- Les logements éligibles sont ceux classés E, F ou G au DPE ;
- La suppression du bonus supplémentaire de 10 % pour les passoires énergétiques.
Concrètement, la priorité est donnée aux projets réellement performants et aux publics les plus fragiles, avec un volume de dossiers limité. Plus que jamais, un bon audit et un phasage clair des travaux seront déterminants.
Mobilité électrique : bonus « made in Europe » et retour du leasing social
Pour accélérer l’adoption des véhicules électriques et soutenir la chaîne de valeur en Europe, plusieurs mesures entrent en vigueur à l’automne :
- Au 1er octobre 2025, un soutien complémentaire de 1 000 € s’ajoute à la prime « coup de pouce véhicules particuliers électriques » pour l’achat d’un véhicule assemblé en Europe et doté d’une batterie européenne. Le cumul peut porter l’aide totale jusqu’à 5 200 € sur les modèles éligibles. La liste sera publiée par l’ADEME ;
- Le 30 septembre 2025 marque le retour du leasing social : au moins 50 000 voitures électriques destinées aux ménages modestes, pour un loyer inférieur à 200 € par mois. Chaque loueur doit proposer au moins une offre sous 140 € par mois. Ce dispositif n’est pas cumulable avec la prime « coup de pouce véhicules électriques ».
En pratique, ces leviers facilitent l’accès à une mobilité décarbonée, avec un ciblage social et un cap industriel assumé.