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Garanties d’origine : promesses vs. réalité

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Qu’ont en commun toutes les offres d’électricité verte du marché ? Elles s’appuient toutes sur les Garanties d’origine (GO) pour assurer leur approvisionnement en énergie. Derrière ce dispositif encore trop méconnu, se dévoile un premier niveau d’engagement nécessaire en faveur des énergies renouvelables. Problème : les GO sont loin d’être suffisantes pour amener les fournisseurs à avoir un véritable impact sur la transition énergétique.

Les Garanties d’Origine, la promesse d’une « électricité verte »

D’abord c’est quoi, une électricité verte ?

Pour bien appréhender les Garanties d’Origine (GO), il est essentiel de revenir sur le principe-même de ce que l’on appelle l’électricité verte.
D’un point de vue physique, les électrons envoyés sur le réseau électrique ne peuvent être distingués. Impossible donc de savoir s’ils ont été produits à partir de sources renouvelables, nucléaires ou fossiles. Ni même s’ils ont été produits en France ou à l’étranger.
Choisir une électricité verte, ce n’est donc pas la garantie d‘être alimenté(e) en électrons verts. C’est la garantie que des moyens de production d’énergie renouvelable ont été mis en œuvre pour couvrir votre consommation.

Un critère, et c’est vert…

Désormais, la plupart des fournisseurs d’énergie se targuent de proposer une électricité verte. Mais ils s’appuient moins sur l’acception physique que juridique de cette notion.
En effet, pour proposer une offre d’électricité verte, ils ne doivent répondre qu’à une seule et unique contrainte : acheter un volume de Garanties d’origine (GO) correspondant à un volume d’énergie renouvelable injectée sur le réseau européen. Une règle définie par la directive européenne 2009/28/CE, relative à la promotion et à l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables.

Une garantie d'origine est un document électronique servant uniquement à prouver au client final qu'une part ou une quantité déterminée d'énergie a été produite à partir de sources renouvelables ou par cogénération.

Article R314-53,
Code de l'énergie

Un signal fort pour le développement des énergies renouvelables

Les garanties d’origine ont permis de susciter l’intérêt des consommateurs pour les énergies renouvelables. Un premier niveau d’engagement choisi par de plus en plus de Français. Selon la Commission de régulation de l’énergie, les souscriptions à une offre verte ont augmenté de 152% entre 2017 et 2019.

Les GO assurent une rémunération complémentaire aux producteurs dont les installations ne bénéficient pas de soutien public.

Les Garanties d’Origine, insuffisantes pour accélérer la transition énergétique

La limite “philosophique” des garanties d’origine

Si ce signal en faveur des énergies renouvelables est louable, il n’est cependant plus suffisant aujourd’hui. Le dispositif des garanties d’origine a plus de 20 ans. La notion d’électricité verte est largement démocratisée, voire galvaudée. 
Il ne s’agit plus seulement d’inciter à faire un choix plus écologique. Il s’agit d’agir concrètement face à l’urgence climatique.
Bien qu’utiles, les garanties d’origine sont aussi devenues un argument majeur de greenwashing. Permettant aux fournisseurs de faire miroiter aux consommateurs une électricité qui n’a de vert que le nom.
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La limite écologique des garanties d’origine

Le nœud du problème, c’est que l’achat des garanties d’origine est décorrélé de l’achat de l’électricité elle-même.

Concrètement, cela veut dire qu’un fournisseur français peut détenir un certain volume de garanties d’origine. Et acheter un volume d’électricité correspondant auprès d’installations nucléaires ou fossiles. Il peut même s’approvisionner auprès d’une centrale géothermique islandaise, alors que le pays n’est pas relié électriquement à la France.

La limite économique des garanties d’origine

Nous l’avons vu, les producteurs perçoivent une rémunération complémentaire grâce aux GO. Mais celle-ci est faible, au regard du prix du MWh. D’autant plus qu’ils ne touchent qu’une partie de la valeur des garanties d’origine. Cela représente environ 2 % du montant de votre facture d’électricité verte.

L’accélération du développement d’installations renouvelables n’est donc pas vraiment dû à la mise en place des GO. Mais plutôt le fruit d’une politique de soutien forte engagée par l’État depuis les années 2000.

L’achat conjoint, pour dépasser le principe des garanties d’origine

Qu’est-ce que c’est, l’achat conjoint ?

En couplant l’achat de garanties d’origine et de l’énergie renouvelable auprès du même producteur, celui-ci voit sa rémunération valorisée très largement. À hauteur de 35 % environ du montant de votre facture d’électricité verte. Ce principe, c’est ce que l’on appelle l’achat conjoint. Et c’est ce que fait elmy !
💡 L’achat conjoint consiste à acheter auprès d’un producteur d’énergie renouvelable les garanties d’origine ET l’énergie associée à ces garanties d’origine.
L’achat conjoint permet de pallier les écueils majeurs du principe des garanties d’origine. Il permet davantage de traçabilité financière de votre facture. Et permet aux consommateurs d’avoir un impact plus concret sur la transition énergétique.

L’importance d’une meilleure distinction des niveaux d’engagement

Il est essentiel d’offrir une meilleure visibilité à ces différents niveaux d’engagement. Et de mieux faire connaître la distinction entre garanties d’origine et achat conjoint.
Ainsi, l’ADEME entend donner plus de transparence à cette typologie des offres d’électricité verte. Tout d’abord en incitant les fournisseurs à être plus précis sur leur modèle d’approvisionnement. Et ainsi à positionner leurs offres parmi :
  • des offres  standard, qui reposent sur les garanties d’origine seulement ;
  • des offres  premium qui reposent sur l’achat conjoint.
En 2021, l’ADEME a même créé le label VertVolt pour valoriser ces offres d’électricité verte “premium”.

D’autres pistes pour aller plus loin

Pour les fournisseurs d’électricité, les garanties d’origine et l’achat conjoint ne sont pas les seules façons de soutenir concrètement la transition énergétique.
Ils peuvent par exemple acheter directement l’électricité auprès des producteurs. Sans passer par un intermédiaire. C’est ce que fait notamment elmy. Nous assurons nous-même l’équilibre entre la production de nos partenaires et la consommation de nos clients. Et malgré la crise de l’énergie que nous traversons, nous maintenons cette exigence.
Les fournisseurs d’électricité peuvent également investir dans des installations renouvelables additionnelles, voire même s’impliquer directement dans la production. Chez elmy encore, nous avons commencé à produire notre propre électricité verte au moyen de toitures photovoltaïques. 

Conclusion

Les garanties d’origine ont permis de dessiner un premier niveau d’engagement dans la jungle des offres d’électricité verte. Un premier pas nécessaire pour renforcer l’intérêt des consommateurs pour les énergies renouvelables.
Mais au regard de l’urgence climatique, ce dispositif n’est pas suffisant pour accélérer notre impact dans la transition énergétique. Pire, le greenwashing qui l’accompagne brouille la lisibilité des offres.
Il est donc essentiel d’inciter les fournisseurs d’électricité à être plus transparents sur le niveau d’engagement de leurs offres et plus globalement sur leur politique en matière d’énergies renouvelables.
Mise en lumière par
Valentin Thiriet
Responsable contenus chez elmy
En tant que plume d'elmy, je mets mon énergie au service de l’énergie. Je fournis les mots nécessaires pour insuffler information, pédagogie et bonne humeur à nos contenus.

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👧 Vierge - Arrêtez de courir après des idées lumineuses, au risque d’attraper des ampoules.

Balance - Rechargez vos batteries. Privilégiez un week-end romantique ou une prise 220 volts.

🦂 Scorpion - Parce que vous devenez un piètre conducteur, le courant ne passe plus avec votre moitié.

🏹 Sagittaire - À force de jouer les électrons libres, vous risquez de passer pour un illuminé.

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🏺 Verseau - Vous subissez une coupure de courant à 12h34. C’est encore la faute du sèche-linge.

🐟 Poissons - Rien ne va plus côté couple : il y a de l’eau dans le gaz et de l’électricité dans l’air.